L’année du Singe de Feu n’a encore que 5 jours mais jusqu’ici
flamboyant ! Exerçant sur moi un effet bénéfique, proche de la
"zenitude", un seul exemple, la cuisine n’est toujours pas terminée
et je suis restée d’un calme olympien en apprenant la "bonne" nouvelle
mardi passé au grand étonnement de mon mari… Et du mien ! Et je suis
toujours dans ce bel état.
Jeudi soir, ce coin ci est terminé ; le carrelage mural, d’un blanc légèrement
bleuté, donne plus de profondeur et de lumière, il reste le panneau du bas,
mais ce n’est pas pour tout de suite. Cela ne m’empêche pas d’apprivoiser
l’induction mais c’est tout un écolage, apprentissage par essais et erreurs…
Ainsi ce wok, malgré de l’huile de coude et un tampon jex il reste encore des
traces du désastre, il faudra que j’emploie les grands moyens, mais pas
aujourd’hui.
En face, les mêmes carrelages muraux sont fixés mais les
joints doivent encore sécher avant de pouvoir placer la lampe. Et le tiroir
restera à ciel ouvert en attendant la
guérison de l’artisan.
Ce vendredi, c’est sous un ciel tout bleu et lumineux
que je vais faire mes courses, finis les restaurants par obligation ! Deux
heures plus tard, le frigo est plein à craquer, reste à cuisiner. Satisfaction,
je commence à maîtriser l’induction, pourvu que cela dure. Cet après-midi,
retour dans mon cocon,
En admirant les jacinthes qui ont bien poussé, j’ai
une pensée reconnaissante pour ma généreuse donatrice.
Dans la série vidage
des stocks, ce Sencha Chiran griffé Lupicia.
Cette fois, ce sont les
dernières
que j’infuse dans une théière en verre pour les voir danser.
Beaucoup de mal à transvaser le breuvage, le filtre se bouche, ce qui retarde
d’autant la vidange et donne à l’infusion une inhabituelle amertume.
Je
tente malgré tout un deuxième passage mais le résultat est catastrophique,
amertume bien trop prononcée mais en y ajoutant une cuillère de miel d’acacia, la
liqueur a une saveur tout à fait acceptable…
Dommage qu’elles aient terminé
ainsi, mais elles m’ont rappelé une merveilleuse journée avec celle (et ceux)
qui se reconnaîtront, pourtant c’est dans une théière en verre que
Jean-Philippe les avaient infusées : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/09/jamais-deux-sans-trois.html
. Et ces souvenirs ont la douceur du miel dans ces feuilles… Malgré un temps
plus froid, il fait toujours aussi lumineux, la forêt m’appelle. Excellente
promenade dans cette Nature dont je ne peux me passer, un air vivifiant, de
grands hêtres en dormance mais dont les troncs que j’enlace m’offrent leur
impressionnante énergie.
C’est avec le contenu de cette boîte de l’univers
bleu de ThéÔdor, ici des fleurs de tilleul que j’apaiserai ma soif. Et ce petit
bouddha qui montre son plus beau visage, miroir du mien depuis que le Singe de
Feu est entré dans ma vie… Tandis qu’infusent ces "fleurs du
sommeil", je pense à ma chère Cathy qui me l’a offert lors d’une
inoubliable rencontre, http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/10/il-est-des-jours-ou-le-bonheur-est.html
encore MERCI à ma généreuse donatrice, nous nous reverrons très bientôt !
Ce sont quelques-unes des œuvres du prolifique Georg-Philipp Telleman qui
enchanteront mes oreilles.
Ainsi, les 5 sens seront réunis : le
toucher de la tasse fumante, le parfum fleuri et la saveur légèrement sucrée de
son contenu, le regard ému face à ce si paisible tableau, et à tous les
souvenirs qu’il évoque, en particulier celui de ma chère Grand-Mère qui aimait
tant les tisanes, alors que moi à l’époque…
Il était 10h35 ce matin quand
je me suis réveillée, je sais maintenant pourquoi le tilleul est appelé fleurs
du sommeil !...
Au menu, ce Jungpana griffé ThéÔdor acheté chez
Cha-Hû-Thé.
Ce sera mon thé du petit-déjeuner pris dans mon cocon, mon mari
doit travailler et a besoin de calme et de silence. Et Renaud qui me ramène aux
années 75-85. J’ai une amie qui l’a croisé à Bruxelles, il mettait la dernière
main à son nouveau disque.
Après un yaourt soja, deux gâteries, un fortune-cookie et un
roll-fortune thaïlandais.
Ils sont bien plus savoureux,
mais le
principe est le même, et ses pensées du jour me parlent beaucoup. Pour le
moment mon voyage c’est en pensée sur les pentes fertiles de l’Himalaya que je
l’effectue, toujours avec autant d’émotions et pas que gustatives…
En
attendant le mini voyage de cet après-midi, je prépare une infusion à froid pour
le cocktail.
Avec LE Jour J griffé ThéÔdor et acheté à Amsterdam chez Four
Leaves, encore de fabuleux souvenirs : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-tres-longue-journee-surrealiste.html
! Je viens de recevoir un coup de fil de ma pauvre Anne-Marie, bloquée près de
Tourcoing où il neige et ses essuie-glaces font la grève… L’escapade de cet
après-midi est donc reportée…
Avant de quitter mon cocon, un regard toujours
aussi admiratif sur ces belles qui s’élancent vers le ciel, sauf une qui semble
refuser de grandir, courage ma belle, chacun son rythme. Je passerai donc le
reste de la journée dans ma cuisine où j’ai de quoi m’occuper… Des tas de
recettes à tester avant de lancer les invitations
en faisant attention à
ne toucher à aucune de ces petites croix blanches posées avec art entre chaque
carrelage avant de les rejointoyer. 80% de réussite, mais je n’en dis rien
maintenant, ce sera pour très vite.
Après les saveurs variées et subtiles,
des odeurs bien moins excitantes, ce remède de grand-mère pour récupérer le
fond brûlé de ce wok : mélanger eau, vinaigre blanc et bicarbonate, faire
bouillir en attendant le miracle. J’arrête ici pour aujourd’hui, demain j’inaugure
ma cuisine avec du lourd, du très lourd, la cuisine connectée !
Faire connaissance
-
Lorsque l’on observe la feuille sèche, on apprend quelque chose du thé : sa
teneur en bourgeons, la taille et la couleur de la feuille, son degré
d’oxydati...
Il y a 6 jours
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