dimanche 17 février 2019

En attendant la fête des lanternes...

Encore dix jours de folies, et je ne m'en lasse pas ! Entre découverte d'un nouveau restaurant chinois et balades dans la nature, j'en ai PRESQUE oublié ma drogue.
C'est pourtant en pleine ville, 
Rue Crespel, 10 https://confucius.be/fr mais dès l'entrée, nous pénétrons dans un autre monde, 
accueillies par le mondialement connu petit reporter. Mais surtout par Jean-Marc, chaleureux et souriant qui avec son épouse chinoise sont les maîtres des lieux, 
MDR et pas difficile à exécuter ! 
Un havre de détente, 
d'un calme absolu 
plein de charme, je pourrais même y vivre... en été. Les lanternes m'évoquent cette grande fête qui clôture les festivités du nouvel an et de la fête du printemps… 
Le revoilà. 
La première page de la carte nous proposent un peu de méditation, nourriture spirituelle d'abord, Confucius oblige. 
MERCI ma Puce de m'avoir fait découvrir ce lieu, on y retourne quand ?... Merci aussi pour les photos, superbes!
C'est sous un soleil radieux que mon mari m'emmène au lac de Genval, saint Valentin "oblige" ! 
et plus précisément ici :je mangerais asiatique tous les jours ! Surprise, le restaurant est plein, ce qui n'était encore jamais arrivé un midi. Si les entrées sont arrivées très vite, ce ne fut pas le cas des plats : plus de 50 minutes d'attente. ! Et seulement 2 serveurs, complètement surchargés qui sont restés souriants et très professionnels, je les admire, je trouve scandaleux de les traiter ainsi. Je suppose qu'en cuisine, ils étaient tout aussi peu nombreux ce qui explique l'interminable attente ! J'ai écrit ma déception et mon mécontentement, le responsable a intérêt à me répondre… 
Heureusement le cadre est magnifique et le spectacle enchanteur : 
l fait très doux ce qui a inspiré ces 2 beaux grèbes qui ont aussi fêté la fête des amoureux, quelle grâce ! 
les cygnes n'étaient pas en reste... Une fin de semaine très printanière m'a tenue éloignée de mon cocon, la nature explose, les oiseaux sont en folie et me promener me donne une énergie impressionnante. Et au week-end, ce fut l'apothéose, hier jardinage sous le soleil et 17° ! Aujourd'hui, après une grasse matinée réparatrice, je suis encore toute courbaturée par mes excès,
l'Astre généreux fait encore grimper le thermomètre 
et donne au ciel une couleur étincelante. 
C'est le moment d'un apéritif au thé froid. 
Où que mes yeux se portent, des signes évidents 
d'un printemps très en avance, ce qui n'est pas pour me déplaire ! 
Après avoir médité sur le bonheur d'habiter un tel lieu, mes jumelles me permettent de voir de plus près le comportement de certains oiseaux, de deux écureuils gambadant dans les tuyas et même le vol majestueux d'une buse ! Mon mari aurait voulu m'emmener au restaurant mais j'ai décliné l'invitation, je suis trop bien ici. 
Pendant que je réchauffe mon dîner, je vais m'aérer. J'aurais voulu manger sur la terrasse mais je dois rester prudente, hier j'ai exagéré, je ne voulais pas m'arrêter -le jardinage est aussi une drogue – j'étais en nage et je n'ai pas voulu rentrer avant de finir ce que je m'étais fixé. 
Je suis impressionnée par l'abondance des crocus, 
Ils se sont beaucoup reproduits 
et je constate avec surprise qu'une abeille et un bourdon sont déjà à l'œuvre, cela me réjouit d'autant que j'ai lu un reportage catastrophique sur la disparition très inquiétante des insectes, ici, ils ne risquent rien, pas de pesticides, pas d'engrais chimique ! Je pourrais donc peut-être me lancer dans la culture du safran… 
Un petit vent frisquet m'empêche de savourer mon thé sur la terrasse, retour dans mon cocon avec dans la tasse, le reste d'un délicieux Darjeeling, et ce livre de contes dans lequel j'ai trouvé l'histoire du petit Bouyei, 
il y est question de petits cochons... Je collationne tous ce qui parle de ces petites bêtes, c'est leur année, ce sera pour partager avec mon petit Dragon qui se débrouille très bien en lecture et qui aime cela. La théière est vide comme l'écrin qui a contenu les feuilles... J'attendrai donc les nouvelles récoltes avec une pensée toujours émue et reconnaissante pour les cueilleuses. 
Mais que vois-je dans le ciel ? Vient-elle aussi profiter des rayons du soleil... La nuit, elle resplendit déjà mais sera à son apogée, le 19, jour de la fête des lanternes… Je l'attends avec impatience!

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