C’est ici !
Mais oui, j’avais mon appareil évidemment, mais pas la batterie, et c’est no
comment. Ah si seulement mon ange gardien avait été là (= message codé à une
certaine Fabienne). Alors je suis allée rechercher une vieille photo. Toujours
ce même accueil chaleureux et souriant, qui donne envie de s’éterniser…
A peine rentrée, je prépare un Kabuse Yamato Senche griffé ThéÔdor
que je partage en pensée avec ma pauvre Puce, c’est celui qu’elle choisit
toujours à l’exclusion de tous les
autres… Tu ne perds rien pour attendre, ma Puce, que dirais-tu de refaire une
virée à Paris ou à Londres ? Autres émotions, des coups de fil surprise
d’Australie, de Taiwan et de France, un courriel de Chine, un autre de Taipei
et de Bordeaux et, last but not least, un dernier d’Uruguay, que du bonheur… Il
commence à faire plus doux, je suis allée faire un tour de jardin et après
avoir commencé le gilet pour Axel, un de mes twins chéris dont c’est bientôt
l’anniversaire, j’ai consulté mes livres de cuisine au thé en savourant un Long Jing de Taiwan griffé Zen
Zoo Thesaurus, un moment de nostalgie… Puis la nostalgie a fait un bond
quand je suis allée faire un tour sur FB.
Si dimanche, c’est
Hinamatsuri (la fête des petites filles au Japon), en France, c’est la fête des
grands-mères. Et cette magnifique photo m’a plongée des décennies en
arrière : la tapisserie un peu chargée, la nappe en dentelle, le
cache-cœur au crochet fait-main, la douceur du regard de cette grand-mère, la
bonbonnière et aussi LE réveil, je me suis revue dans cette atmosphère un peu
confinée mais si chaleureuse, et cette couleur sépia comme l’était les albums
photos contenant des souvenirs en noir et blanc à la bordure ivoire crantée
sous-titrée à la main à l’encre de Chine blanche… Emotion intense, merci à la
Maison ThéÔdor d’avoir fait renaître ces moments d’histoire… j’ai su alors quel
serait le thème de ce dimanche dans mon salon bleu-thé.
Mais ce samedi
soir, comme Vanessa me l’a si gentiment suggéré dans le commentaire précédent,
ce sera un Pu Er sheng aux baies de Goji et aux fleurs de chrysanthèmes, j’en
ai parlé vendredi. J’espère qu’il sera aussi savoureux que celui de l’Essence
du Thé Paris… Les baies et les fleurs viennent de là, et le Pu Er cru griffé Terre de Chine est
fabuleux.
Infusé en théière
transparente, les feuilles sont mises dans un filtre, les baies et les fleurs
flottent.
La liqueur est d’un bel oranger et d’une infinie douceur, je
suis heureusement surprise, le jeune fougueux pur était plus "sauvage".
Et je continue le tricot, j’adore m'adonner à ce sport, cela me
détend. Et une fois que je commence, j'ai du mal à m'arrêter...
La dernière "tasse" prend une couleur plus ambrée et
la saveur est maintenant presque sucrée.
C’est une vraie réussite, il ne
me reste qu’à picorer les baies molles qui ont pâli.
En observant les
belles qui n’ont certainement pas tout donné, je pense à les infuser nature, je
crois qu’elles ont évolué vers une certaine maturité mais ce sera pour demain.
Cette journée de dimanche a commencé vraiment très tôt, il n’était pas 6 heures
quand, après avoir relu Le petit Prince (en entier cette
fois) j’ai infusé dans cette petite théière "très grand-mère" le Tumsong, ce thé du Jardin des cœurs heureux griffé ThéÔdor. Beaucoup d’émotions ici encore, c’est ma
grand-mère qui me le lisait, mais pas tout, je n’étais intéressée que par
l’allumeur de réverbère, la rencontre avec le renard et surtout celle du
serpent. Bientôt je parlerai de ma fascination pour cet animal.
Le jour
s’est peu à peu levé, le ciel revêt cette couleur incertaine qui n’augure pas
d’une journée ensoleillée, mais qu’importe.
J’ai envie d’un thé vert
cette fois, ce sera le Long Men Xiang de
Thés
de Chine.
C’est quoi ces espèces d’œufs de grenouille qui
apparaissent dans l’eau ?
La liqueur est d’un beau jaune que ne
reflète pas la photo (je ne suis ni David ni Philippe... = message codé) et le parfum végétal me dit que le printemps n’est plus
très loin.
Après 2 passages, les feuilles se sont déjà bien développées, je
tente une troisième, ce sera la dernière. Ce midi, je teste le four de ma
nouvelle cuisinière et là, énorme satisfaction, mon mari m’a dit qu’il n’avait
jamais mangé un poulet aussi tendre et croustillant à la fois, je sens que je
vais cuisiner à nouveau des plats que j’avais abandonnés à cause du peu de fiabilité du vieux four.
J’aurais bien fait de la pâtisserie mais je n’avais pas ce qu’il aurait fallu,
je me suis donc rabattue sur ce thé noir parfumé Tribute de ThéÔdor qui a la saveur de la
galette des rois… sans les calories.
Puis tricot en musique avec Marie
Laforêt que je connais à peu près par cœur, encore des moments de douce
nostalgie.
C’est l’heure du goûter, ce serait un péché mortel de ne pas
succomber à ce Péché mignon liquide comme solide ! Et ici un
mystère : le parfum qui se dégage de la Kundalini est clairement le melon
tandis que ce qui domine dans l’infusion, c’est la pêche. Cela ne m’empêchera
pas de savourer ces 2 gâteries. Il faut absolument que je rédige un jour un
billet sur ces thés parfumés, je les avais abandonnés à une certaine époque,
influencée certainement par l’un ou l’autre spécialiste autoproclamé décrétant
que ce n’était pas digne de quelqu’un qui voulait découvrir les vrais thés, il
y a des ayatollahs partout et c’est vrai aussi que certains thés parfumés
donnaient des notes chimiques et peu équilibrées thé – parfums de fruits ou de
fleurs. Ce soir, je pensais infuser le Pu
Er sheng mais je préfère continuer à tricoter en musique bien sûr.
Je
garde le meilleur pour la fin : le clin d’œil de cet adorable petit Dragon
d’eau. Ce week-end qui s’achève a été flamboyant, les autres le seront aussi.
Oui le mois de mars est un mois à part !
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