Un jour et demi sans ma drogue, c’est la limite de ce que je peux
supporter, et tout cela à cause d’une pomme, la seule que j’aime pourtant, que
j’ai croquée à belles dents dimanche, comme je le fais depuis des lustres. Seulement
cette fois deux incisives n’ont pas tenu le choc et se sont mises à tanguer
dangereusement, je croyais que j’allais les perdre et comme ce ne sont plus mes
dents de lait… Elles sont sauvées momentanément grâce à une … attelle placée par
ma dentiste.
Le choix du thé, au vu de ce qui va se passer pendant un long
week-end, ce sera ce Pu Er 1980, un
cru exceptionnel dont j’ai déjà parlé ici entre autres : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/09/les-jours-se-suivent-comme-je-les-aime.html
A grand thé, théière qui l’est tout autant, 29 février. Après l’avoir
ébouillantée, infusion immédiate pour rincer les feuilles.
Les parfums qui
se dégagent du pot de justice sont tels que je n’ai pas résisté, l’appel de la forêt certainement.
Rien à voir avec Jack London mais avec ce qui va se passer à partir de
vendredi à Bruxelles. A l’heure bleue comme au début de l’année : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/01/aujourdhui-encore-jai-tutoye-les-etoiles.html
. Souvenirs, souvenirs…
Les infusions se poursuivent.
Les émotions
gustatives également. mais pas que...
J’admire 29 février qui magnifie si bien les feuilles.
Et en savourant avec gourmandise ce qu’elle offre, un autre
endroit, beaucoup plus insolite où coulera aussi le Pu Er. J’ai hâte de revoir mes compagnons de thé et parmi eux deux
amies et suis déjà au paradis en pensée mais il est temps que je redescende sur
terre et plus exactement à la cuisine.
Ce soir, retour dans mon cocon.
La liqueur évolue, la couleur tire maintenant vers l’acajou et les saveurs deviennent plus sucrées, plus douces.
La musique est pour moi intimement liée à cette boisson mythique.
Et mon esprit vagabonde vers un autre grand événement ce week-end, encore
un grand jour en perspective elle sera célébrée dignement.
Je savoure l’instant intensément en même
temps que ce breuvage qui me transporte.
Je vais arrêter pour ce soir, les
feuilles ont encore tant de choses à dire, ce sera pour demain.
Et voici
l’expression du jour… elle me parle, moi aussi je suis émue tout ce qui se passe dans ces moments
hors du temps et cela n’a rien de facétieux ! Ceci dit, j'ai bien ri, c'était ma première phrase quand j'animais les ateliers thés avec ma chère Fanou!
2 commentaires:
Salut Francine,
Le Tea Garage te réserve des surprises avec une sélection de puerh de toute grande qualité dont certain thés d'exceptions, récolté bien avant ta naissance ...
De plus Adeline prépare une nouvelle gamme de gourmandise pour accompagner ces breuvages des dieux...
Waw! Cette vieillerie + les tueries d'Adeline, j'ai hâte! Bonne soirée, biz à vous deux
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