Beaucoup de choses à faire aujourd’hui, c’est vraiment le retour dans le
quotidien mais je suis gonflée à bloc, ce sera donc plus supportable.
D’autant que ce beau ciel bleu et rose
me fait oublier les gelées blanches
qui trainent sur les pelouses.
Avant d’affronter les frimas, je veux
commencer à déballer mes trésors.
Et baptiser ce magnifique chawan de chez Tamayura.
C’est en principe pour lui que j’y allais mais les choses ne se passent
pas toujours comme on le souhaite, … c’est parfois beaucoup mieux, je n’ai pas
pu résister ! (http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/11/eh-oui-jai-encore-tutoye-les-etoiles-ce.html
).
Le Matcha ressort tellement
bien et illumine les parois qui ne sont pas entièrement noires, c’est cela qui
m’avait fait craquer, je peux imaginer des tas de choses en voyant ces vagues
suggestives. Et c’est le beau poème de Prévert qui me vient à l’esprit : la bouteille d’encre ! Moments d’émotion, de belles rétrolfactions,
je suis prête à m’attaquer au quotidien. Mais ici aussi, mes projets sont contrariés.
Ou plus exactement, on m’a appris de toujours aller à l’essentiel et parfois,
il m’arrive d’obéir. Le facteur m’apporte un énorme colis
J’attendais
effectivement ces fleurs de Bach et seulement elles...
Mais elles n’étaient pas seules, j’en ai
eu les larmes aux yeux, c’était saint Nicolas avant l’heure !
J’avais
flashé sur celui de Marie-Aline chez Source de Lumière d’abord puis tout au
long de ce fabuleux week-end : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/11/quatre-jours-flamboyants-au-pays-des-pu.html
et je comptais bien me le procurer lors
de mon prochain séjour à Strasbourg… Je
suis d’autant plus touchée par ce geste que c’est en sa présence que Source de
Lumière m’a donné ce magnifique nom de thé, Xing Fu…
Il était accompagné
de ce Pu Er 1980 en vrac de chez Le Langage du Thé, un de mes
incontournables à Strasbourg.
Et enfin, "ma participation à ton
oreiller", je ne pourrai que faire de beaux rêves avec ces feuilles.
Je vais donc modifier mon programme de ce matin, ce sera l’occasion
d’inaugurer ma nouvelle et mer à thé acquise à L’Heure bleue lors du week-end Pu Er.
Ingénieuse, non ? Elle prend moins de place pour le rangement.
Pour infuser ce Pu Er
1980 en vrac et le partager avec ma généreuse donatrice.
J’ai choisi
Grande Anse, adoptée il y a plus de 4 ans ( http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2009/01/elle-sappelle-grande-anse-je-lai.html
), elle magnifie très bien les Pu Er.
Après 2 rinçages immédiats, le
bonheur commence. Sous l’œil attentif de Lu Yu, dans l’attente de savourer
le nectar dont des parfums subtils se dégagent du pot de justice.
La
liqueur, acajou clair, est incroyablement douce et sucrée.
Les infusions
se suivent, les saveurs évoluent maintenant vers des notes plus boisées mais
toujours aussi douces. Entre chacune d’elles je caresse Grande Anse et j’inonde
ce crapaud à 3 pattes si symbolique.
Et ces poèmes de la dynastie Song qui m’émeuvent autant que le
beau geste d’amitié de Marie-Aline.
La couleur est plus foncée maintenant,
les saveurs restent douces, pas du tout astringentes.
Je ne peux pas
vraiment les définir sauf une, de plus en plus présente, celle de l’Amitié.
Merci chère Marie-Aline, je te revaudrai cela, tu ne perds rien pour attendre,
à Paris, à Strasbourg et ici… ET pourquoi pas les trois !
Un dernier
regard pour ces belles qui vont continuer leur vie, sous une autre forme à
présent.
Il me reste à rincer tous les ustensiles dont celui-ci, encore un
beau souvenir du week-end Pu Er. Par contre, un petit bémol pour cette mer à
thé, pas facile à vider, le couvercle reste solidarisé mais cela ne m’empêchera
pas de continuer à l’utiliser, c’est un bel objet.
Ce soir je passe à une tisane de tilleul griffée ThéÔdor,
j’ai pris froid en revenant des courses.
J’espère que ce petit Ange encore un beau cadeau... va
éloigner les éventuels microbes.
Aujourd’hui, c’est la Journée
mondiale des Droits de l’Enfant. Merci chère Christina d’avoir partagé le beau
sourire de cette petite fille en espérant qu’un jour tous les enfants puissent
en faire de même, cela ne dépend pas d’eux mais des adultes.
Et j’écoute
Yves Duteil qui a écrit pour eux de véritables petits chefs-d’œuvre mais aussi
pour les adultes particulièrement Pour les enfants du monde entier
dont voici les sublimes paroles :
Pour les enfants du monde entier
Qui n'ont plus rien à espérer
Je voudrais faire une prière
À tous les maîtres de la terre
À chaque enfant qui disparaît
C'est l'univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l'avenir
De pouvoir nous appartenir
J'ai vu des enfants s'en aller
Sourire aux lèvres et cœur léger
Vers la mort et le paradis
Que les adultes avaient promis
Mais quand ils sautaient sur les mines
C'était Mozart qu'on assassine
Si le bonheur est à ce prix
De quel enfer s'est-il nourri?
Et combien faudra-t-il payer
De silence et d'obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire?
Quel testament, quel évangile,
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d'innocence
À tant de larmes et de souffrance?
La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de barbelés
Peut-on convaincre un dictateur
D'écouter battre un peu son cœur?
Peut-on souhaiter d'un président
Qu'il pleure aussi de temps en temps?
Pour les enfants du monde entier
Qui n'ont de voix que pour pleurer
Je voudrais faire une prière
À tous les maîtres de la terre
Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d'enfants
Puisque l'on sait de par le monde
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël
Que la trêve soit éternelle
Qu'elle taise à jamais les rancœurs
Et qu'elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu'au bout de l'éternité
Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir
Mais j'ai le cœur rempli d'espoir
Et de chansons pour aujourd'hui
Qui sont des hymnes pour la vie
Et des ghettos, des bidonvilles,
Du cœur du siècle de l'exil
Des voix s'élèvent un peu partout
Qui font chanter les gens debout
Vous pouvez fermer vos frontières,
Bloquer vos ports et vos rivières,
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés
Ce sont les mères qui les apprennent
À leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de la liberté
Pour les enfants du monde entier...
Qui n'ont plus rien à espérer
Je voudrais faire une prière
À tous les maîtres de la terre
À chaque enfant qui disparaît
C'est l'univers qui tire un trait
Sur un espoir pour l'avenir
De pouvoir nous appartenir
J'ai vu des enfants s'en aller
Sourire aux lèvres et cœur léger
Vers la mort et le paradis
Que les adultes avaient promis
Mais quand ils sautaient sur les mines
C'était Mozart qu'on assassine
Si le bonheur est à ce prix
De quel enfer s'est-il nourri?
Et combien faudra-t-il payer
De silence et d'obscurité
Pour effacer dans les mémoires
Le souvenir de leur histoire?
Quel testament, quel évangile,
Quelle main aveugle ou imbécile
Peut condamner tant d'innocence
À tant de larmes et de souffrance?
La peur, la haine et la violence
Ont mis le feu à leur enfance
Leurs chemins se sont hérissés
De misère et de barbelés
Peut-on convaincre un dictateur
D'écouter battre un peu son cœur?
Peut-on souhaiter d'un président
Qu'il pleure aussi de temps en temps?
Pour les enfants du monde entier
Qui n'ont de voix que pour pleurer
Je voudrais faire une prière
À tous les maîtres de la terre
Dans vos sommeils de somnifères
Où vous dormez les yeux ouverts
Laissez souffler pour un instant
La magie de vos cœurs d'enfants
Puisque l'on sait de par le monde
Faire la paix pour quelques secondes
Au nom du Père et pour Noël
Que la trêve soit éternelle
Qu'elle taise à jamais les rancœurs
Et qu'elle apaise au fond des cœurs
La vengeance et la cruauté
Jusqu'au bout de l'éternité
Je n'ai pas l'ombre d'un pouvoir
Mais j'ai le cœur rempli d'espoir
Et de chansons pour aujourd'hui
Qui sont des hymnes pour la vie
Et des ghettos, des bidonvilles,
Du cœur du siècle de l'exil
Des voix s'élèvent un peu partout
Qui font chanter les gens debout
Vous pouvez fermer vos frontières,
Bloquer vos ports et vos rivières,
Mais les chansons voyagent à pied
En secret dans des cœurs fermés
Ce sont les mères qui les apprennent
À leurs enfants qui les reprennent
Elles finiront par éclater
Sous le ciel de la liberté
Pour les enfants du monde entier...
2 commentaires:
;-)))
Message reçu...
Enregistrer un commentaire