Retour vers le bonheur

En regardant ce si beau ciel bleu lumineux à travers la vitre ce matin, 

une chanson me vient en tête : "le printemps est arrivé, sors de ta maison", mais en ouvrant la fenêtre, l’air même vivifiant, est encore très hivernal et invite à rester bien au chaud à l'intérieur. 

Première action, arroser les jacinthes qui ont très soif et continuent à bien grandir, 

sauf une : détachée de ses racines, simplement posée sur la terre. Alors, je pose le bulbe sur un petit verre rempli d’eau en espérant que d’autres racines se forment…

Musique de méditation

que j’écoute en savourant ce Bi Lo Chun de Taiwan, cadeau de ma chère Hsiaolin qui sera très bientôt ici, j’ai hâte. 

Cueillies au printemps passé, elles offrent encore tant de fraîcheur, très végétales avec des notes de gazon fraîchement coupé, et cette  saveur si particulière qui décrit très bien les sentiments forts qui nous unissent… La musique s’est arrêtée, les théières sont vides, retour sur cette fabuleuse journée d’hier. 

Un mot d’abord sur l’apéritif, le cocktail au Jour J griffé ThéÔdor et jus d’orange était accompagné d’un canapé betterave rouge, fromage de chèvre frais aux herbes. Le cocktail a fait l’unanimité avec ces notes si surprenante de champagne, excellent en financier et en glace, c’est la première fois que je l’infusais à froid, à refaire absolument. Une seule sorte de canapé seulement, ce qui est prévu ensuite sera amplement suffisant pour calmer notre faim ! Catherine, ma vieille complice en thé, mais pas (encore) en cuisine, après avoir branché le i-cooking, me demande le code du Wifi, je ne le connais pas. Et le mot de passe, même réponse. Et premier fou rire, ça promet. Finalement elle finit par le découvrir sur la B-box sauf qu’un message apparait "signal trop faible, impossible de la raccorder". Elle déplace alors la machine à 50 cm de la B-box et toujours le même message, mais heureusement il y a une solution, demander à Proximus de renforcer la boîte ou de la remplacer, il faut simplement que je les contacte. Et la machine peut déjà fonctionner, OUF.

Première réalisation : des petits pains. Une fois qu’on sait allumer la machine et qu’on sait lire en ne passant aucune étape, c’est un jeu d’enfant !

Sourire émerveillé en voyant le sac de farine de Catherine, c’est vrai que c’est une championne de pâtisserie, ce sera ma prof si j’y prends goût…

Quelques minutes plus tard, la pâte est prête à reposer. 

Deuxième recette

et les ingrédients nécessaires. La seule chose à faire est de laver et couper les courgettes et le poireau. On met le tout dans la machine et elle s’occupe du reste et dans un temps record. 

Sur ces entrefaites, la pâte a bien levé, Catherine en fait un boudin 

qu’elle sectionne pour en faire des petits pâtons 

qui ont chacun leur petite maison et vont encore gonfler, recouverts d’un linge. 

LA machine vient d’émettre une petite musique de fin de travail. 

Il ne reste plus qu’à savourer, et on n’entendit plus que le bruit des mandibules. Retour en cuisine pour la suite :

les petits pains ont encore gonflé, Catherine les incise pour en faire sortir le gaz, 

puis elle les humecte avec ce joli papillon rose… Je veux le même en bleu ! 

Ces petites boules inaugurent le four, expliqué par Catherine, le fonctionnement  est hyper facile.

Dans 12 minutes 17 exactement, on verra ce que cela donne. Juste le temps de préparer ces rillettes moelleuses aux deux saumons. 

Les ingrédients sont prêts, 

la seule chose à faire est de couper les 2 saumons en dés.

Le frais sera cuit à la vapeur, il suffira de le faire refroidir, d’ajouter tous les autres ingrédients, la machine s’occupe de la finition. Plus forte que celle du poisson, l’odeur du pain cuit envahit la cuisine, le four lui aussi émet une petite musique 

Et voilà le résultat ! 

Le temps de les laisser légèrement refroidir, l’entrée est prête. 

Accompagné d’un Genmaïcha griffé Azumaya, c’est absolutly fabulous? comme dit Catherine. Et ce plat tellement simple à réaliser. J’écoute en souriant les commentaires de mon mari, Catherine a fait sa conquête et j’en suis ravie, l’ambiance est festive, un vrai repas de fête, il était temps !

Le plat suivant nécessitera l’ajout du cuit-vapeur à deux étages 

pour cuire le poulet et les épinards tandis que sur le panier du bas cuira le riz également à la vapeur.

Et voilà le résultat, la sauce au basilic est préparée en un tour de main dans ce i-cooking qui m’a vraiment convaincue. J’espère que cela plaira à mon mari, il n’est pas très fan de riz. 

En accompagnement, un Hojicha griffé Azumaya. Ici se termine ce premier repas à épisodes ponctué de papotages, de sourires et de rires. Mille mercis chère Catherine, et tu es parvenue à faire aimer le riz à Xavier, je suis priée de toujours le cuire de cette façon… LA machine est commandée, je l’aurai dans 15 jours, d’ici-là j’espère que la cuisine sera terminée… Je ne suis pas encore prête à fabriquer mon pain, j’en mange très peu et seulement du Prokorn et Xavier ne jure que par le Mandore mais par contre, le défi de la pâtisserie me tente assez,  Catherine a accepté d’être mon mentor et je connais sa patience… Et je retiens la phrase de Catherine: "A  toi, d'imaginer ces recettes en y intégrant le thé", message reçu 6 sur 5 au moins!

Et pour couronner cette inoubliable journée, 

des nouvelles en images 

des activités multiples et diversifiées d’un petit Dragon heureux

avec les commentaires de son père : "Georges is doing fine and enjoying his life", cela saute aux yeux sur ces magnifiques photos 

et surtout : "Soon he’ll be back in Brussels" !!! Vive l'année du Singe...