Par rapport au ciel d’hier,
un certain contraste, même si je le trouve beau ! Envie de me balader dans le jardin avant de rejoindre mon cocon.
Un vrai bonheur que ce contact physique avec ce tapis naturel : c’est la première fois cette année que je marche pieds nus sur la mousse, très douce. Eric, c’est quand tu veux pour en récolter, elle repousse très vite.
Par contre, juste à côté elle a été labourée, principalement par des merles et des merlettes à la recherche de quelque vermisseau …
Un peu plus loin dans le parterre, la
vie sort de terre.
Dans les jardinières de la terrasse aussi. Après ce vrai
bol d’air si vivifiant dont je ne peux me passer,
mes rituels, musique,
thé, ce Sencha de Yame griffé Azumaya
vendu avec ce beau set de
dégustation.
Je ne l’ai pas choisi
au hasard, il s’agit aussi de porcelaine,
japonaise celle-là. Ces 2 photos
m’ont été très aimablement passées par Mickael que j’ai hâte de revoir. Ce
Sencha est particulièrement doux, presque sucré avec un umami très présent.
Tout en me délectant, je caresse cette porcelaine qui me rappelle ce que j’ai
vécu hier…
Je vous emmène, vous ne serez pas déçus.
Après avoir
pique-niqué dans le jardin du château
sous ce doux soleil printanier,
nous nous apprêtons à suivre Tineke van
Gils dans des lieux improbables où il sera question de fours-dragons… A
commencer par Jingdezhen, LA capitale de cette fameus
e et fabuleuse porcelaine
bleue et blanche
où elle a été initiée à cette technique de fabrication
et de décoration.
Elève attentive et concentrée, observation
avant le travail pratique.
Clin d’œil à son pays natal,
que ces
tulipes, emblèmes de ce pays que j’aime.
Comme les tulipes, il y en a à
parte de vue…
Pièces
détachées,
retravaillées et assemblées
puis
transportées
à dos d’homme : 13 théières sur chacune des 9 planches, et je ne parle pas du poids, ma mémoire me joue un tour mais ce qui est certain, c'est que c'est très lourd et qu'il faut un dos et des reins solides!
avant d’entreposer celles-ci avec
minutie.
Avant qu’elles découvrent les fours-dragons où elles ne risquent
pas d’avoir froid !
Cela commence
ici
dans ces fameux fours
où il doit faire étouffant, même en hiver !
Il y a parfois un peu de casse bien sûr…
Pendant tout le reportage,
je suis pendue à ses lèvres d’abord parce qu’elle s’exprime en néerlandais et
que je dois rester concentrée – heureusement quand je perds le fil, ma voisine
traduit – mais surtout parce que je suis là-bas et que les images vont trop
vite
pour que je puisse tout imprimer à jamais dans mon esprit ébloui.
Comment par exemple arriver à rendre aussi translucide cette porcelaine ?
Mais ce qui m’a le plus touchée, c’est le récit de son séjour à Dehua,
l’autre lieu mythique de la céramique. Tinneke s’est retrouvée seule "blanche" dans ce lieu où personne ne parlait anglais (ni néerlandais…) pour apprendre
ces techniques particulières.
Elle a immortalisé cette expérience unique
dans ce beau livre cartonné au papier glacé, rempli de passion. Elle m’a
véritablement émue et m’a fait penser à une autre artiste, Fabienne Verdier
dont j’ai lu, relu et rerelu le livre Passagère du silence, j’en ai parlé entre
autres ici :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2010/10/partage-et-lecture.html.
Cette passionnée nous propose à présent de nous faire découvrir son art.
Grâce à un rétroprojecteur,
on suit facilement les étapes précises et
exigeantes de la création.
s’ensuit un moment de questions-réponses. Je
garde les yeux rivés sur ses mains, j’ai du mal a écouter, je suis restée en
Chine mais aussi à Taipei dans ce Musée où j’ai rencontré un vénérable vieux
Monsieur…
En quittant le local, je suis attirée,
et impressionnée par
un autre type de céramique,
Un arrêt à la cafétéria, entre thé (en sachet)
et chocolat chaud
avant de passer à la deuxième partie de l’après-midi :
la visite de l’exposition de quelque chawan.
C’est ici que les
trésors sont exposés, je tremble un peu en entrant, encore tout imprégnée des
émotions ressenties juste avant. Malheureusement, j’ai été très vite refroidie
dès le départ, j’ai été attirée par un petit chawan et comme un réflexe, j’ai
voulu le prendre dans mes mains et je me suis fait vertement rabrouée par la
surveillante générale. Je me suis retrouvée en retenue à l’école, cette
personne avait exactement la même voix que celle de la religieuse qui nous
surveillait…
Je me suis cependant arrêtée sur certaines œuvres
et pas
que sur les chawan…
Et comme chaque fois, j’ai été éblouie par certaines
pièces,
malheureusement enfermées dans une vitrine. Mais je n’ai pas
craqué, JAMAIS je n’achèterai une pièce que je ne peux pas toucher…
Je
termine la visite par les œuvres de Tinneke, j’aime particulièrement le plateau
tout rond qui abrite 8 petits bols tout blancs. C’est ici que se termine ce
compte rendu dont les images sont imprimées à jamais dans mon cœur, MERCI la
VIE ! Et ce qui m’attend les week-ends prochains sera du même acabit…
2 commentaires:
Bonsoir Francine
Oh quelle journée :(((
Mais heureusement tu m'as fait rêver..... Ah la céramique ... Tu n'as pas ramené ce qu'une toute petite théière? ! As tu reçu mon mail de la semaine dernière ?
Bises
@ Cathy: merci pour tes mots ma chère Cathy, mais figure-toi que j'ai pensé à toi là-bas, ce n'est pas très loin d'Anvers et tu pourrais y faire un saut avec Chris et Staf peut-être.
Oups, ça alors, je croyais que je t'avais répondu, je vais le faire de ce pas! Bonne fin de soirée, bises
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