Avant de continuer mon voyage "à la Chine", un moment important, le choix de ce qui va accompagner ma lecture.
Et pas d’arnaque cette fois, ce sera ce
mélange Terre, venu d’un endroit magique où je rêve de retourner, du moins dans sa nouvelle formule ! Je sens que ce sera pour bientôt.
Et une théière qui évoque le voyage. Je suis prête à découvrir ce 6e chapitre qui traite
De la torréfaction du Thé, et de l’enroulement des feuilles. C’est peu de dire que je suis plus qu’impatiente de découvrir tout cela, d’autant que cette première gravure représente un laboratoire, mais que s'y passe-t-il?
L’auteur commence par expliquer que si on était parvenu à implanter les théiers ailleurs qu’en Chine avec succès, la méthode de traitement des feuilles restait un mystère et les tentatives pour réussir ont été des échecs, et pour cause :
"Les descriptions qui ont été faites jusqu’ici sur la manière dont s’exécute cette opération ont été empruntées aux peintures chinoises qui en représentent les détails. Ces récits donnaient bien sans doute un aperçu du mécanisme de cette manipulation, de la forme architecturale des appartements où elle a lieu, des fonctions distinctes des personnes qui y coopéraient ; mais elles ne nous initiaient point complètement à la partie savante de l’œuvre. (…) Les plantations et les manufactures de thé des Anglais dans le Haut-Assam ont permis de faire connaître l’entière vérité à cet égard". Cela commence fort, j’ai bien ri !
Ici, l’auteur distingue la torréfaction des thés noirs et celle des thés verts. Il décrit avec précision le lieu des opérations, insiste sur la pénibilité du travail :
"(…) Le torréfacteur retourne les feuilles en tous sens avec les mains, jusqu’à ce qu’elles deviennent si brûlantes qu’il ne puisse en supporter la pression ; cette opération est excessivement douloureuse, tant à cause de la température extrêmement élevée du local, des vapeurs suffocantes dont il est rempli, que du suc corrosif qui transsude des feuilles pétillantes au contact de la fonte rougie, car ce suc ronge la peau". L’auteur termine cette partie de chapitre en faisant allusion aux "plantes balsamiques" qui sont mélangées au thé pour l’aromatiser mais qui restent un mystère à l’époque :
"Ces végétaux, que l’on présume associés à quelques sortes de thés noirs, sont certainement pourvus d’un parfum délicat qu’ils peuvent lui communiquer mais cependant jamais de manière à détruire celui qui est propre à la feuille chinoise et qui est tellement prononcé qu’elle ne s’en dépouille jamais malgré sa plus grande vétusté. Quoiqu’il en soit, on ignore encore absolument le procédé mis en usage par les Chinois pour effectuer le mélange dont nous parlons. Le font-il immédiatement après la torréfaction ou seulement à la veille de l’exportation ? Dans quelle quantité relative ces plantes sont-elles mêlées au thé ? Telles sont les questions qui restent encore à résoudre. Du reste, nous savons positivement que les produits des plantations de Java et d’Assam ne contiennent aucun principe aromatique étranger au thé ; ce qui les distingue éminemment de ceux qui arrivent de la Chine". Mais le temps passe, Nos petites-filles vont bientôt arriver je terminerai tantôt.
Nous voilà attablés tout au bord du lac dans notre restaurant préféré, le Shangri-La (qui, si je me souviens bien, signifie Paradis). Nous fêtons la fin des épreuves de l’examen d’entrée (et, à n’en pas douter la réussite !) de Sarah à La Cambre.
Un grand-père heureux, photographié par sa professeure d’iPad.
Une Mimi ravie qui vient de découvrir ses glandes lacrymales, oui, oui Mimi, tu peux faire médecine... (= message codé).
Et notre Sarah rêveuse… Je crois savoir à quoi elle pense mais je le garde pour moi. Moments merveilleux dans ce cadre d’autant plus beau qu’on se croirait en été aujourd’hui…
Et, passage incontournable, un thé dans mon salon. Ce sera cette fois le fameux
Milky Oolong.
Mais il fait vraiment très beau et nous allons au jardin, pendant que Doudou cueille des dahlias avec Sarah, nous voilà dans la serre pour choisir un concombre.
Et même deux, c’est tellement bon, et bio. Mais oui Mimi, vas-y!
Et ce n’est pas tout… Tandis que le grand-père de ces 2 trésors les reconduit et au passage va prendre une énième leçon d’iPad, j’ai hâte de retourner dans mon salon.
Je veux découvrir deux dédicaces, moment d’émotion… Merci et à "bienthé", comme dit si bien Mimi.
Ce ne sont pourtant pas les premières, ici Mimi après avoir assisté à sa première cérémonie a dessiné cette tasse et cette théière en trempant dans mon encrier une plume de pigeon trouvée dans le jardin !
Et encore, il y a 7 ans (déjà) un jour d’Halloween.
Touchants souvenirs qu’elles ont redécouverts avec une certaine émotion, et je ne parle pas de la mienne !
Je referme ce livre d’or qui porte si bien son nom mais je ne vais pas continuer ma lecture aujourd’hui, il faut d’abord que je digère ces moments magiques, j’ai beaucoup de chance de vivre cela…
3 commentaires:
Oh oui cette brulure des "mains à l'œuvre" du thé, nous avions eu un aperçu justement au Sri Lanka sans que j'en prenne l'exact intensité... aoutch. Et puis ces plantes balsamiques, mince alors je ne savais pas.
Et tu en apprendras encore plus en lisant l'entièreté de ce livre qui est une vraie mine d'or!
Et tu en apprendras encore plus en lisant l'entièreté de ce livre qui est une vraie mine d'or!
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