http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/09/pour-prolonger-le-bonheur.html
, quand j’ai savouré les cadeaux de mes généreux donateurs qui n’ont pas hésité
à sacrifier leur temps de midi pour nous les faire découvrir… Les heures
passées avec ma chère Laurence passent
comme si c’était des minutes, c’est une enseignante passionnée par son travail,
elle a toujours cette même flamme que je lui ai connue il y a un certain temps
quand, dans une autre vie, je me rendais dans sa classe pour superviser mes
étudiants en stage. J’espère que mon petit Dragon en rencontrera beaucoup comme
elle…
Merci chère Laurence pour ces
moments hors du temps remplis de vrais partages, j’en redemande, mais la
prochaine fois dans mon salon bleu-thé pour la découverte des Pu Er !
Ici, les belles qui ont tout donné serviront d’engrais pour les plantes. Après
le souper, retour dans mon cocon après un passage sur ma terrasse.
Mon thé du soir sera un Nuo Mi Cha griffé Terre
de Chine. J’ai parlé de ce petit nid si particulier ici entre autres :
http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2013/05/retour-en-terre-de-chine.html
parfum caractéristique d’eau de
riz.
Pendant que les feuilles infusent, ces voix chaudes entonnant des
chants grégoriens qui appellent à la méditation.
En prenant le bol en
mains, de beaux souvenirs émergent, et les émotions fortes qui y sont liées ici
: http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-rencontre-exceptionnelle.html
et là : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/une-tres-longue-journee-surrealiste.html
.
C’est sous l’œil de Lu Yu et du crapaud porte-bonheur que je savoure ce Pu Er si particulier tout en me laissant quasiment
bercer par cette musique du silence tandis que je médite ce beau
texte: "A mesure que les ombres s’allongent, nous sentons
venir la fin du jour. Nous remarquons les limites, les frontières qui
structurent nos vies. L’heure de None est là pour nous conduire à une juste
appréciation des limites : comprendre qu’elles sont des prisons, mais les
regarder en face et travailler à les repousser. Et si ce sont des limites
arbitraires qui entravent notre développement, alors il nous faut les franchir
sans hésiter. (…) Les gens se trompent quand ils s’imaginent que le bonheur, c’est
l’abolition des limites. La leçon des ombres qui s’allongent, c’est de
pardonner, et de vivre pleinement à l’intérieur des limites et des frontières
inhérentes à nos existences."
Un dernier bol
et un dernier regard à ces belles
qui ont tout donné. Je vais à présent rejoindre le pays des rêves pour
prolonger le bonheur de cette belle journée.
Une autre belle journée d’automne
commence.
Envie d’un thé qui la représente,
ce Pu Er shu.
Il sera
mon thé de lecture,
quoi de plus contrasté entre les saveurs puissantes des
sous-bois après la pluie et l’infini de l’océan raconté de manière passionnée
par ce gardien de phare qui a eu l’idée de génie de raconter son histoire dans
un langage à la fois poétique et imagé, il nous fait vivre son quotidien de
novembre à mai, chaque paragraphe comme un tableau, grelotant avec lui au plus
fort de l’hiver, dansant sur les vagues soulevées par le vent, sentant l’extrême
fatigue des veilles de nuit pendant lesquelles on doit avoir l’œil à tout…Bref
une tranche de vie époustouflante. Nous devions manger avec notre Sarah mais
elle a demandé de reporter sa fête à dimanche prochain, ce sera donc avec
Laurence que nous partagerons le repas de midi dans ce restaurant chinois que
nous avons découvert la semaine dernière.
En attendant son arrivée, je
regarde les décorations très couleur locale, et je tombe en arrêt devant cette structure assez kitch
qui m’en rappelle une
autre dans le village d’une partie de la famille de ma belle-fille, je ne sais
plus exactement sa signification, il faudra me renseigner auprès d’elle. Trois
heures magiques dans une ambiance très familiale avec un mari très en verve. Ma
chère Laurence, tu rejoins mon amie Fabienne http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2015/08/la-semaine-commence-tres-fort.html,
tu l’as conquis: elle, elle revient quand elle veut, comme je l’ai
déjà dit beaucoup n’ont pas cette chance…
En rentrant, j’installe le
restaurant sur ma terrasse,
celui d’en bas l’est depuis hier et il ne
désemplit pas.
Il fait divin, je continue ma lecture avec la deuxième
infusion de ce Pu Er shu.
Mais le va-et-vient incessant des mésanges
venant se restaurer me distrait, je continuerai plus tard.
Sheng ou Shu,
les Belles berceront bientôt mes rêves…
J’aurais voulu achever la lecture de ce livre qui a enchanté ma matinée et une
partie de l’après-midi mais mes dents se sont à nouveau manifestées et je n’ai
rendez-vous que mardi, j’espère que ce mal lancinant se calmera avant…. Cela ne m’empêchera
pas j'espère de rester sereine pensant à ce magnifique premier week-end d’octobre, une
fois encore MERCI LA VIE !
5 commentaires:
Chère Francine, je vois que tu as du mal à en finir avec tes dents qui te font souffrir... Je compatis... Vivre avec ces douleurs est un réel supplice! Néanmoins je te souhaite un beau lundi et espère que tout s'estompe au plus vite! Bizzzzzz aux effluves de Perseus :-)
Francine, c'est tout gentil ce que tu as écrit. J'ai beaucoup de chance de te connaitre : tu me fais découvrir le thé, j'adore.
A bientôt pour de nouvelles découvertes "théinées".
Vive nos -10 ...
@ Mab: le ciel t'a entendu chère Marie-Aline, je suis tranquille jusqu'au 20! Ah Perseus... je regrette vraiment de ne pas l'avoir acheté, on en parle partout et de quelle belle manière, entre autres sur le blog un bouquin dans la tasse, je te le conseille!
@ Laurence: tu sais que je dis toujours ce que je pense, et concernant la chance, c'est réciproque! Tu viens quand tu veux à la découverte des Pu Er vu le temps. "Vive nos -10": message reçu ... 10/10
A vous deux: bonne fin de soirée, bons thés, bisous
j'y cours!!!! : découvrir ce blog " un bouquin dans la tasse!
Bizzzzzzz frisquettes
M-A
Je suis certaine que tu apprécieras. Ici aussi il ne fait pas chaud, c'est le temps du Pu Er même à l'arrière-goût de clou de girofle...
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