Il
est plus de 18 heures ce samedi, je suis stressée, partagée que je
suis entre le bonheur de recevoir demain des amis chers et la peur de
ne pas pouvoir les honorer à ma façon, je suis très en retard dans
mes préparations. Alors, plutôt que de m'énerver, je fais une
pause loin de la cuisine.
Il est passé 18 heures et la température frôle encore les 30° sur ma terrasse.
J'ai reçu ce Grand calme à l'époque où il m'était impossible de manipuler la moindre théière sans risque, je n'y avais pas encore touché, pas convaincue par ce que m'en avait dit celle qui est à l'Ayurveda ce que je suis au thé...
Pendant que les sachets trempent dans une eau bouillante pendant 5 à 7 minutes, j'ai tout le temps d'admirer ce qui me sert de toit et de baptiser le merveilleux cadeau de Mich : 2 tasses et soucoupes assorties à ma théière mais dont les anses, plus larges, me permettent de tenir la tasse sans risque de la faire tomber. Beaucoup d'émotion en repensant à la générosité de ma grenouille préférée... Par contre, j'aurais mieux fait de choisir un breuvage à la mesure de ce beau présent, c'est insipide et écœurant à la fois ce qui ne m'a pas du tout calmée, je vais le rendre à celle qui pourra plus en profiter que moi, j'espère qu'elle ne sera pas vexée... Ce qui m'a apaisée par contre c'est la douceur de ce début de soirée, les beaux souvenirs de la nuit précédente http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/08/as-tu-compte-les-etoiles-filantes.html et, par anticipation, la joie de revoir mes amis demain. La nuit fut courte mais avant de retourner en cuisine, prendre le temps de savourer un thé, le Phuguri griffé ThéÔdor, en pensant à cette jolie phrase indienne qui lui va si bien : "fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester". Avec le cocktail Péché mignon / oranges griffé ThéÔdor, une mousse de carottes au lait de coco et cumin et un houmous que j'ai dû terminer à la main, mon blender s'est mis en grève, il reste donc des morceaux de pois chiches, j'espère que cela plaira quand même, personnellement je le préfère plus onctueux ! Et des petits papillons de pain de seigle. Il fait magnifique, nous le prendrons donc dehors, merci sainte Claire ! Particulièrement bien réussi ce cocktail et à voir la tête de mes invités assortie à leurs paroles, c'est l'extase. Quant à l'houmous, Marielle me dit que ses amies libanaises le préparent à la main ce qui lui donne cette texture un peu granuleuse qui a plu, à la fin de l'apéritif, le bol est vide, j'ai dû refaire des petits papillons... Je ne sais pas si c'est l'allusion aux clarisses, au nom du cocktail Péché mignon ou un peu des deux mais nous avons évoqué le catéchisme de notre enfance sous l’œil assez interrogateur de Xavier, du genre "où suis-je tombé" ?... C'est vrai aussi que je leur avais demandé le nom des religieuses qui faisaient le vœu de silence: jeudi soir à Malonne, nous n'avions pas trouvé et cela avait provoqué l'hilarité de certains : "des femmes silencieuses, cela n'existe pas" ! Mich, ce sont les chartreuses et pas les carmélites. Sur ces paroles pieuses, nous passons au plat estival de consistance : verrines de betterave au thé Madame griffé ThéÔdor sur une lit de spaghettis de courgettes, saumon fumé et mousse d'asperges au Matcha-Genmaïcha griffé Tamayura et un taboulé de quinoa. Les assiettes sont vides, l'ambiance est chaleureuse mais nos connaissances catéchétiques sont lacunaires et Marielle cherche alors les textes concernant les actes de foi, d'espérance, de charité et un autre qui m'échappe... La tête de Xavier en dit long sur ce qu'il pense ! Et un détail, façon de parler, le cocktail a tellement été apprécié que mes hôtes ont souhaité le boire aussi avec les plats, à refaire donc, c'est vrai qu'il est particulièrement bien équilibré. Comme dessert, une soupe de fruits rouges et sa glace coco, maison évidemment. Marielle déguste, Francine et Xavier, les deux plus bavards, papotent et moi je me délecte de nous voir enfin réunies en ce 14, mon chiffre porte-bonheur... Les heures passent comme des minutes, il est déjà l'heure du goûter, pas maison du tout, je n'ai pas eu le temps (merci ma main à qui je réserve un chien de ma chienne, un pitbull!). Goûter banal donc mais rehaussé de la présence de mon cher Jean-Claude, "la fille de la maison" qui nous sert un Bai Mu Dan griffé Néo-T. Et il a gâté ses anciennes collègues, nous aurons de quoi lire, merci ô pourvoyeur généreux de culture ! "La parlotte, la parlo-o-tte". Et quelques autres références musicales... Séance émotion quand Marielle, une merveilleuse conteuse, raconte le parcours de vie de Saroja, sa fille indienne, j'en ai des frissons ! Au tour de Jean-Claude de nous enrichir par ses paroles de sagesse teintées d'un brin de folie... Chacun découvre maintenant les billets doux enroulés à l'intérieur de ces Fortune roll, des biscuits thaïlandais avec des rires, des fous rires même, pas toujours très "charitables" (= message codé...) sous le regard d'abord un rien dubitatif de notre Jean-Claude faisant place à un sourire amusé. Je lui laisse le mot de la fin de cette merveilleuse journée où j'ai encore tutoyé les étoiles : "To the world you are only a person but for one person you are the world" Reste à mettre un nom sur cette personne unique et improbable, et j'ai une petite idée... Il est déjà l'heure de nous quitter Il me reste de merveilleux souvenirs, et les mots pour le dire... Ce lundi matin, je contemple avec émotion et reconnaissance les marques tangibles de la générosité de mes hôtes : une petite partie des disques offerts par Marielle, je ne les ai qu'en vinyle pour la plupart, elle les a enregistrés sur son PC et m'offre les CD... Les deux livres de Jean-Claude que j'ai hâte de découvrir, si Sur les épaules de Darwin faisait partie de ma liste à commander, je ne connais pas La grand-mère de Jade, ce sera ma lecture de cet après-midi. Quant aux fleurs de Francine, je suis parvenue à les sauver presque toutes, hier je les ai mises dans un vase à la cuisine, mais j'avais oublié l'eau... Par la fenêtre, le spectacle est toujours aussi relaxant et tonique à la fois. Il reste de quoi poser une théière sur cette petite table, ce que je m'empresse de remplir d'un Bi Lo Chun de Taiwan, cadeau de ma chère belle-fille. C'est un des CD de Graeme Allwright qui accompagnera ma dégustation. Assez étonnée de me souvenir encore des paroles, cela faisait des années que je le l'avais plus écouté. Moments d'émotion et de nostalgie et ce n'est qu'un tout début, merci chère Marielle. Et je n'oublie pas notre bel échange en tête à tête dans la cuisine, tes paroles m'ont fait tellement de bien, je te bénis pour cela... et pour tout ce que tu es pour moi. Préparation du thé glacé, un Péché mignon griffé ThéÔdor. Sur ma terrasse, un ciel à donner envie de se poser sur un de ses nuages en se laissant bercer par cette petite brise, et une température enfin estivale qui va recharger mes batteries. Tout est prêt pour passer une douce après-midi avec deux de mes passions. Rien qu'en lisant la première phrase de la quatrième de couverture, je sais que je vais aimer : "Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en a jamais rien su pendant toute notre vie commune". C'est avec gourmandise que je me plonge dans ce récit, la délectation est immédiate. J'interromps momentanément cette passionnante histoire, je n'ai plus de thé. J'en profite également pour téléphoner à Taipei pour avoir des nouvelles du premier jour de la rentrée scolaire de mon petit Dragon, il a changé d'école et se trouve actuellement à l'école européenne où l'enseignement est dispensé dans deux langues dès la maternelle, aujourd'hui c'était en anglais et il a beaucoup aimé, demain ce sera en français où il sera plus que probablement très à l'aise. J'ai hâte de l'entendre, il dormait déjà aujourd'hui, demain je l'appellerai vers 13 heures. Cette fois-ci j'ai infusé le Péché mignon à chaud mais le choc thermique provoqué par les glaçons ont modifié légèrement la saveur et le breuvage s'est oxydé, il reste bon cependant et me permet de continuer la lecture de ce livre qui me prend aux tripes. Merci cher Jean-Claude pour ce choix qui me transporte, j'espère le terminer ce soir... Beaucoup d'émotion à chaque page dont certains faits me rappellent ma chère grand-mère toujours si vivante en moi. En lisant certains passages, j'ai eu l'impression d'entendre sa voix si douce murmurer à mon oreilles... Je termine donc ici le compte-rendu de trois jours de bonheur, MERCI l'Amitié, MERCI la Vie, j'en redemande !
Il est passé 18 heures et la température frôle encore les 30° sur ma terrasse.
J'ai reçu ce Grand calme à l'époque où il m'était impossible de manipuler la moindre théière sans risque, je n'y avais pas encore touché, pas convaincue par ce que m'en avait dit celle qui est à l'Ayurveda ce que je suis au thé...
Pendant que les sachets trempent dans une eau bouillante pendant 5 à 7 minutes, j'ai tout le temps d'admirer ce qui me sert de toit et de baptiser le merveilleux cadeau de Mich : 2 tasses et soucoupes assorties à ma théière mais dont les anses, plus larges, me permettent de tenir la tasse sans risque de la faire tomber. Beaucoup d'émotion en repensant à la générosité de ma grenouille préférée... Par contre, j'aurais mieux fait de choisir un breuvage à la mesure de ce beau présent, c'est insipide et écœurant à la fois ce qui ne m'a pas du tout calmée, je vais le rendre à celle qui pourra plus en profiter que moi, j'espère qu'elle ne sera pas vexée... Ce qui m'a apaisée par contre c'est la douceur de ce début de soirée, les beaux souvenirs de la nuit précédente http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2016/08/as-tu-compte-les-etoiles-filantes.html et, par anticipation, la joie de revoir mes amis demain. La nuit fut courte mais avant de retourner en cuisine, prendre le temps de savourer un thé, le Phuguri griffé ThéÔdor, en pensant à cette jolie phrase indienne qui lui va si bien : "fais du bien à ton corps pour que ton âme ait envie d'y rester". Avec le cocktail Péché mignon / oranges griffé ThéÔdor, une mousse de carottes au lait de coco et cumin et un houmous que j'ai dû terminer à la main, mon blender s'est mis en grève, il reste donc des morceaux de pois chiches, j'espère que cela plaira quand même, personnellement je le préfère plus onctueux ! Et des petits papillons de pain de seigle. Il fait magnifique, nous le prendrons donc dehors, merci sainte Claire ! Particulièrement bien réussi ce cocktail et à voir la tête de mes invités assortie à leurs paroles, c'est l'extase. Quant à l'houmous, Marielle me dit que ses amies libanaises le préparent à la main ce qui lui donne cette texture un peu granuleuse qui a plu, à la fin de l'apéritif, le bol est vide, j'ai dû refaire des petits papillons... Je ne sais pas si c'est l'allusion aux clarisses, au nom du cocktail Péché mignon ou un peu des deux mais nous avons évoqué le catéchisme de notre enfance sous l’œil assez interrogateur de Xavier, du genre "où suis-je tombé" ?... C'est vrai aussi que je leur avais demandé le nom des religieuses qui faisaient le vœu de silence: jeudi soir à Malonne, nous n'avions pas trouvé et cela avait provoqué l'hilarité de certains : "des femmes silencieuses, cela n'existe pas" ! Mich, ce sont les chartreuses et pas les carmélites. Sur ces paroles pieuses, nous passons au plat estival de consistance : verrines de betterave au thé Madame griffé ThéÔdor sur une lit de spaghettis de courgettes, saumon fumé et mousse d'asperges au Matcha-Genmaïcha griffé Tamayura et un taboulé de quinoa. Les assiettes sont vides, l'ambiance est chaleureuse mais nos connaissances catéchétiques sont lacunaires et Marielle cherche alors les textes concernant les actes de foi, d'espérance, de charité et un autre qui m'échappe... La tête de Xavier en dit long sur ce qu'il pense ! Et un détail, façon de parler, le cocktail a tellement été apprécié que mes hôtes ont souhaité le boire aussi avec les plats, à refaire donc, c'est vrai qu'il est particulièrement bien équilibré. Comme dessert, une soupe de fruits rouges et sa glace coco, maison évidemment. Marielle déguste, Francine et Xavier, les deux plus bavards, papotent et moi je me délecte de nous voir enfin réunies en ce 14, mon chiffre porte-bonheur... Les heures passent comme des minutes, il est déjà l'heure du goûter, pas maison du tout, je n'ai pas eu le temps (merci ma main à qui je réserve un chien de ma chienne, un pitbull!). Goûter banal donc mais rehaussé de la présence de mon cher Jean-Claude, "la fille de la maison" qui nous sert un Bai Mu Dan griffé Néo-T. Et il a gâté ses anciennes collègues, nous aurons de quoi lire, merci ô pourvoyeur généreux de culture ! "La parlotte, la parlo-o-tte". Et quelques autres références musicales... Séance émotion quand Marielle, une merveilleuse conteuse, raconte le parcours de vie de Saroja, sa fille indienne, j'en ai des frissons ! Au tour de Jean-Claude de nous enrichir par ses paroles de sagesse teintées d'un brin de folie... Chacun découvre maintenant les billets doux enroulés à l'intérieur de ces Fortune roll, des biscuits thaïlandais avec des rires, des fous rires même, pas toujours très "charitables" (= message codé...) sous le regard d'abord un rien dubitatif de notre Jean-Claude faisant place à un sourire amusé. Je lui laisse le mot de la fin de cette merveilleuse journée où j'ai encore tutoyé les étoiles : "To the world you are only a person but for one person you are the world" Reste à mettre un nom sur cette personne unique et improbable, et j'ai une petite idée... Il est déjà l'heure de nous quitter Il me reste de merveilleux souvenirs, et les mots pour le dire... Ce lundi matin, je contemple avec émotion et reconnaissance les marques tangibles de la générosité de mes hôtes : une petite partie des disques offerts par Marielle, je ne les ai qu'en vinyle pour la plupart, elle les a enregistrés sur son PC et m'offre les CD... Les deux livres de Jean-Claude que j'ai hâte de découvrir, si Sur les épaules de Darwin faisait partie de ma liste à commander, je ne connais pas La grand-mère de Jade, ce sera ma lecture de cet après-midi. Quant aux fleurs de Francine, je suis parvenue à les sauver presque toutes, hier je les ai mises dans un vase à la cuisine, mais j'avais oublié l'eau... Par la fenêtre, le spectacle est toujours aussi relaxant et tonique à la fois. Il reste de quoi poser une théière sur cette petite table, ce que je m'empresse de remplir d'un Bi Lo Chun de Taiwan, cadeau de ma chère belle-fille. C'est un des CD de Graeme Allwright qui accompagnera ma dégustation. Assez étonnée de me souvenir encore des paroles, cela faisait des années que je le l'avais plus écouté. Moments d'émotion et de nostalgie et ce n'est qu'un tout début, merci chère Marielle. Et je n'oublie pas notre bel échange en tête à tête dans la cuisine, tes paroles m'ont fait tellement de bien, je te bénis pour cela... et pour tout ce que tu es pour moi. Préparation du thé glacé, un Péché mignon griffé ThéÔdor. Sur ma terrasse, un ciel à donner envie de se poser sur un de ses nuages en se laissant bercer par cette petite brise, et une température enfin estivale qui va recharger mes batteries. Tout est prêt pour passer une douce après-midi avec deux de mes passions. Rien qu'en lisant la première phrase de la quatrième de couverture, je sais que je vais aimer : "Les livres furent mes amants et avec eux j'ai trompé ton grand-père qui n'en a jamais rien su pendant toute notre vie commune". C'est avec gourmandise que je me plonge dans ce récit, la délectation est immédiate. J'interromps momentanément cette passionnante histoire, je n'ai plus de thé. J'en profite également pour téléphoner à Taipei pour avoir des nouvelles du premier jour de la rentrée scolaire de mon petit Dragon, il a changé d'école et se trouve actuellement à l'école européenne où l'enseignement est dispensé dans deux langues dès la maternelle, aujourd'hui c'était en anglais et il a beaucoup aimé, demain ce sera en français où il sera plus que probablement très à l'aise. J'ai hâte de l'entendre, il dormait déjà aujourd'hui, demain je l'appellerai vers 13 heures. Cette fois-ci j'ai infusé le Péché mignon à chaud mais le choc thermique provoqué par les glaçons ont modifié légèrement la saveur et le breuvage s'est oxydé, il reste bon cependant et me permet de continuer la lecture de ce livre qui me prend aux tripes. Merci cher Jean-Claude pour ce choix qui me transporte, j'espère le terminer ce soir... Beaucoup d'émotion à chaque page dont certains faits me rappellent ma chère grand-mère toujours si vivante en moi. En lisant certains passages, j'ai eu l'impression d'entendre sa voix si douce murmurer à mon oreilles... Je termine donc ici le compte-rendu de trois jours de bonheur, MERCI l'Amitié, MERCI la Vie, j'en redemande !
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