je ne m’y fais
pas,
je ne m’y ferai Jamais.
Je
ne parviens pas à trouver ces paysages ni beaux ni romantiques.
Que du
contraire… ils me rappellent un grave accident de voiture, dérapage sur une
plaque de verglas, tonneaux, traumatisme crânien, pas très original. Certaines sales lagues disent qu'il m'en est resté quelque chose... Déjà, je
n'aimais pas trop l'hiver, mais depuis...
Alors, je me réfugie dans mon
cocon, j'ai de quoi m'occuper.
Thé, musique, méditation. Envie, non besoin
de soleil, de lumière, de l'immensité: désert du Sahara ou océan indien. Et ces zil zélwanié...
Envie de thé
à la menthe qui va avec ces images. La menthe fraîche a gelé, mais j’ai un plan
B, On va se revoir de ThéÔdor.
J’en ai déjà parlé, entre autres ici : http://la-theiere-nomade.blogspot.be/2012/09/ou-il-est-question-de-belles.html
. Tout en savourant chaque gorgée, je me revois là-bas, dans ces deux lieux qui
restent gravés à jamais dans ma mémoire. Deux immensités dont j’ai tellement besoin…
Douce nostalgie.
Retour dans la réalité et en cuisine, je veux tester la
recette du porc au Pu Er caramélisé, d’Olivier Schneider (page 179 du livre de
Lydia), je ne l’ai pas suivie à la lettre...
Les ingrédients (divisés en
2) d’abord : je n’en avais plus, j’ai remplacé le vinaigre de vin par du vin.
D’abord, infuser 10 cl de Pu Er et le réserver. Couper le porc en cubes de +/- 2
cm. Peler et émincer finement les oignons, éplucher le gingembre et le couper
en fins bâtonnets d’un mm (la recette propose de les écraser, je ne l’ai pas
fait, j’adore cette texture particulière.
Verser 1 c à s d’huile d’olive dans
une sauteuse ou un wok (je l’ai remplacé par de l’huile de sésame) et faire revenir
les oignons.
Quand ils sont devenus transparents et commencent à dorer,
ajouter les dés de viande en les retournant régulièrement.
Quand ils sont
dorés et tendres, les retirer soigneusement à l’aide de baguettes ou d’une
fourchette et déglacer avec le vinaigre de vin (j’ai employé du vin).
Ajouter une cuillère de miel et laisser prendre le caramel.
Pendant ce
temps, verser le gingembre et le demi bouillon cube dans le bol de thé. Verser
dans la sauteuse et laisser mijoter quelques instants. Je ne vous dis pas les
parfums qui se dégagent de la poêle, on en mangerait !
Incorporer
alors la viande qui doit être intégralement recouverte de liquide sans baigner.
Problème, elle n’est pas recouverte, je transvase dans une casserole.
Ajuster le feu et laisser mijoter jusqu’à ce que le caramel de Pu Er ait une
consistance onctueuse. A ce moment, mon mari, attiré pas les odeurs gourmandes,
arrive dans la cuisine en me disant qu’il sent qu’il va se régaler… sauf que
quand il a su que la viande était du porc, il a décrété qu’il n’en mangerait
pas, il est allé chez le dentiste il y a 3 jours et filet pur ou pas, il ne se
risque pas. Petite déception… Et une autre m’attend, j’ai beau touiller dans la casserole,
la sauce reste liquide.
Tant pis, la viande est plus que cuite, je la
sers. Avec des grenailles, je n’avais pas les bonnes pommes de terre pour faire
la purée d’Oolong. Parfait au niveau de l’équilibre des saveurs, mais la viande
est un peu coriace, bizarre pour du filet pur... Bilan mitigé donc, je referai
cette recette mais avec une autre viande, j’ai déjà ma petite idée...
3 commentaires:
on est jamais content...
moi au contraire j'adorerai avoir de la neige !!
mais à Nantes, c'est pas gagné.
Francine, peut être est ce du vin? Biz
@ Sébastien: je te proposerais bien un échange de résidence pendant la période hivernale...
@ Fab: je n'en sais trop rien, mais je recommencerai avec le vinaigre!
Enregistrer un commentaire